Travail en hauteur : avez-vous bien équipé vos salariés ?

L’un de vos salariés a des travaux de peinture à effectuer dans une pièce. Vous l’équipez d’une échelle double stable avec patins antiglisse. Est-ce suffisant ?

On parle de travail en hauteur dès que le salarié n'est plus de plain-pied : une chute de hauteur correspond donc à toute chute avec dénivellation.

Exemple :
L'accident d'un salarié qui chute d'une marche en descendant d'un engin de chantier est considéré comme une chute de hauteur par la réglementation accident du travail / maladie professionnelle.

Or l’échelle n’est pas un équipement de travail pour travailler en hauteur.

Ne vous affranchissez pas des règles de prévention du travail en hauteur sous prétexte que vos salariés travaillent à 1 mètre de hauteur !

Dès qu’il y a travail en hauteur, la règle est la protection collective : PIRL (plate-forme individuelle roulante légère), échafaudage roulant, échafaudage de pied, PEMP (plate-forme élévatrice mobile de personne), etc.

Le recours à la protection individuelle doit être l'exception.

Une protection individuelle contre les chutes de hauteur ne peut être assurée par un équipement unique, mais par un ensemble constitué :

  • d'un harnais antichute ;
  • d'un point d'ancrage défini préalablement ;
  • d'un dispositif de liaison.

Et surtout, le salarié doit être formé au port et à l'installation du dispositif.

Nous vous proposons de télécharger un schéma récapitulatif des façons d’éviter les chutes en cas de travail en hauteur, extrait de notre documentation « Schémas commentés en Santé et Sécurité au travail » :

Les travaux en hauteur : comment éviter les chutes ? (schéma) (pdf | 1 p. | 29 Ko)

Editions Tissot

 

 

Source : Travail en hauteur : avez-vous bien équipé vos salariés ? (15/05/2013) _ Editions Tissot

 

 

 

 

 

 

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