L'UE pousse pour la mise sur pied d'un « droit à se déconnecter » de leurs appareils en faveur des employés en télétravail

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Gestion de la pandémie de coronavirus oblige : le travail à distance s’est imposé à l’échelle globale. Les rapports se multiplient pour faire un état des lieux de cette situation. Un dénominateur commun fait surface : le télétravail vient avec un inconvénient majeur qui est la difficulté pour les employés de séparer vie privée et exigences liées au travail. En toile de fond, les pressions d’employeurs qui les acculent les week-ends et en dehors des heures de travail normales. Les parlementaires de l’UE poussent donc pour la mise sur pied d’un « droit à se déconnecter » de leurs appareils en faveur des employés.

« Aujourd’hui de nombreux gestionnaires contactent de façon régulière leurs employés par courrier électronique ou par téléphone après le travail, le week-end et pendant les vacances. […]. Il n'est pas rare que les contrats obligent les employés à être disponibles après le travail, le week-end et pendant les vacances. La ponctualité est associée à une plus grande productivité et considérée comme une condition nécessaire à l'avancement de la carrière. C'est la raison pour laquelle certains salariés acceptent de supporter le fardeau d'horaires de travail supplémentaires qui empiètent sur leur vie privée », note le rapport des parlementaires de l’Union européenne.

« Après des mois de télétravail, de nombreux travailleurs souffrent aujourd'hui d'effets secondaires négatifs tels que l'isolement, la fatigue, la dépression, l'épuisement professionnel, les maladies musculaires ou oculaires. La pression liée à la nécessité de toujours devoir être joignable, toujours disponible, va croissant et aboutit à des heures supplémentaires non rémunérées et l'épuisement professionnel », ajoutent-ils. Lire la suite de l'article...

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