Du “toujours plus” au “toujours mieux”: le slow management

Classé dans la catégorie : Général

La volonté de manager les hommes et les femmes autrement sans pour autant négliger la performance de l’entreprise a toujours existé, mais toujours très peu appliqué.

Elle est aujourd’hui théorisée au sein de ce que l’on nomme le Slow Management.

Le livre Eloge du bien-être au travail, de D. Steiler, J. Sadowsky et L. Roche, enseignants chercheurs à Grenoble Ecole de Management est d’une grande avancée dans ce domaine. Les auteurs développent l’idée que ce slow management est tout à fait applicable, qu’il n’est pas utopique, qu’il n’est pas un frein à la compétitivité des entreprises, bien au contraire.

Le constat est simple, il faut éliminer tous les « stresseurs », apporter le bien-être en entreprise, améliorer le cadre de vie dans l’entreprise pour qu’il soit propice à la performance.

Voici comment je résumerai le slow management :

Le slow management s’inscrit dans la durée

C’est la fin du paradigme du « court terme » en entreprise. Cela ne signifie pas pour autant qu’il faut prendre son temps au travail, voir même en perdre, au contraire il s’agit d’aménager efficacement le temps de travail. Pour cela il faut repenser l’organisation. J’insiste, le slow management n’est pas du « management escargot », il suffit d’avoir une gestion astucieuse de son temps.

La qualité avant tout.

Avec la fin de cette course au business, il est possible de remettre la qualité au centre de l’attention. L’accélération du business se fait forcement au détriment de la qualité. Le slow management souhaite que l’avantage compétitif premier redevienne la qualité.

Les titres suivants :

  • Il faut s’attaquer aux causes
  • Tirer le meilleur des ressources humaines

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Auteur : Julien, Bien-être & entreprise.

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