Comment limiter la pollution sonore au bureau ?

Au-delà de la performance fonctionnelle, les espaces de travail doivent désormais favoriser une expérience collaborateurs qui répond à leurs attentes de bien-être et de resocialisation. Car la période Covid les a dispersés, comme l’a notamment révélé le récent mouvement de limitation des possibilités de télétravail. Les espaces de travail constituent donc de plus en plus des leviers d’engagement, d’attraction et de rétention.

En parallèle, l’acoustique est aujourd’hui davantage considérée comme un élément important du bien-être individuel et de qualité de la vie collective au travail. Dans un contexte de prise de conscience généralisée de la dégradation de notre environnement et de ses impacts pour l’homme, la pollution sonore fait plus largement partie des nouvelles nuisances, multipliée par 10 depuis les années 1980 dans les pays développés.

Un actif sur deux concerné

En conséquence, près de 10 millions d’individus en France sont exposés en moyenne sur l’ensemble de la journée à un très fort niveau de bruit. Les conséquences sociales du bruit, toutes origines confondues, sont aujourd’hui évaluées à plus de 147 milliards d’euros par an par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), qui alerte dans son rapport sur le sujet publié en 2021 :
« Au-delà de l’idée que le confort sonore apporte un plus, il s’agit de comprendre que la pollution sonore est un problème de santé publique ».

En plus de formes de surdités ou d’apparition d’acouphènes, une exposition sonore trop forte et/ou trop longue peut entraîner une perturbation du sommeil, du stress, de l’anxiété, des maux de tête ou même du retard dans les apprentissages. Lire la suite de l'article...

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