TDC Sécurité - TEEXMA® for OHS, la solution logicielle du groupe BASSETTI, améliore la maîtrise des risques d’ARKEMA

Classé dans la catégorie : Général

ARKEMA est aujourd’hui une société française, leader des matériaux de spécialités réalisant 7,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires, avec 20000 salariés. L’entreprise est présente sur des marchés très diversifiés, dans cinquante-cinq pays. Le logiciel TDC Sécurité - TEEXMA® for OHS – développé par Knowllence, entité du groupe BASSETTI spécialisée dans la gestion des risques - a été appliqué sur les 147 sites industriels du groupe, adapté aux besoins d’ARKEMA dans le cadre du projet STARMAP (Software Tool for Arkema Risks Mapping). Une solution désormais déployée dans 9 langues.

Une mise en place couronnée de succès

Le projet STARMAP d’ARKEMA a été mis en place avec succès. Notamment grâce à la grande paramétrabilité du logiciel TDC Sécurité - TEEXMA® for OHS qui a pu s’adapter à la structure et aux exigences du groupe et à sa bonne compréhension des besoins fonctionnels exprimés par la maîtrise d’ouvrage et leur transcription en spécifications techniques. Ainsi la solution a été très bien accueillie par les sites industriels du groupe.

Investi depuis bien avant 2013 dans une démarche d’analyse des risques, ARKEMA a ressenti le besoin d’aller plus loin. Le déclencheur a été, à l’époque, la détermination des seuils de pénibilité comme conclusion naturelle des évaluations de risques. Il fallait donc s’équiper d’un logiciel structuré et solide pour répondre au besoin des préventeurs qui pouvait parallèlement analyser les risques environnementaux.

Les exigences de l’entreprise étaient :

  • de disposer d’un outil qui reprenne leurs méthodologies
  • de s’adapter à notre contexte international
  • d’avoir une ergonomie satisfaisante, qui se rapproche d’une interface bureautique de type tableur
  • de pouvoir consolider au niveau mondial et disposer de rapports mondiaux, au-dessus des études représentant chaque site.
  • de s’interfacer avec d’autres applications existantes.

« Nous voulions que l’outil s’adapte à la méthodologie et pas la méthodologie à l’outil ce qui était la forte valeur ajoutée de TDC Sécurité - TEEXMA® for OHS. Présents dans 50 pays, il était indispensable pour nous de gérer autant de langues que nécessaire. La simplicité d’utilisation du logiciel nous a permis de travailler avec des tableaux a été un élément déterminant, pour que les utilisateurs restent en « ambiance » EXCEL. »

La gestion de ce projet mondial a été assez classique ; un pilote sur quelques sites français et européens, puis les États-Unis et l’Asie. L’architecture fonctionnelle de la solution du groupe BASSETTI permet de traiter l’analyse des risques au poste de travail, du risque chimique et l’analyse environnementale.

Le tronc commun pour traiter ces deux analyses est constitué du site, du secteur dans l’usine et de l’unité de travail, après quoi on va soit au poste de travail avec la tâche, soit à l’activité.

Une gestion adaptée des droits d’accès et des rôles de chacun a été mise en place. Une des spécificités implique aussi dans les interfaces avec du système d’information de l’entreprise. C’est l’outil STARMAP (TDC Sécurité - TEEXMA® for OHS) qui communique au logiciel de paye les postes de travail qui atteignent un ou plusieurs seuils de pénibilité.

L’analyse environnementale chez Arkema

« Notre analyse environnementale est respectueuse des exigences de l’ISO 14001 version 2015. Nous nous appuyons sur une méthodologie unique pour l’ensemble du groupe, qui est supportée par l’outil STARMAP (TDC Sécurité - TEEXMA® for OHS).Nous travaillons selon un principe classique d’évaluation des risques : pour une activité donnée on évalue les aspects et leurs impacts environnementaux selon le mode de fonctionnement : régime normal, dégradé ou accidentel. »

Cela passe par des bibliothèques communes pour les activités (fabrication, transport, traitement des effluents etc.), les aspects (émissions dans l’air, rejets dans l’eau, déchets, etc.) et impacts environnementaux (plus de 45 impacts différents listés), les différents critères d’évaluation, etc.

Selon le niveau d’exigence, il est possible d’engager les analyses environnementales à différents niveaux de l’arborescence du site : le site, l’unité de travail et l’activité. Les tableaux d’évaluation peuvent s’appliquer aux différents niveaux, tout en ayant la même structure.

Les impacts sont hiérarchisés selon trois niveaux : mineurs, intermédiaires, significatifs et les différents seuils associés sont laissés à l’initiative des sites. Un site peut également décider qu’un aspect non identifié du fait de la méthodologie puisse être imposé comme étant significatif.

L’évaluation est réalisée selon 3 critères classiques : la fréquence, la gravité et l’acceptabilité par les parties intéressées (échelles à 5 niveaux de non sensible à très sensible). L’interface utilisateur est conçue pour qu’en fonction de l’avancement de l’analyse les listes déroulantes proposent des contenus strictement limités au périmètre abordé. Par exemple l’évaluateur se verra proposer uniquement des impacts impliquant l’eau s’il a choisi préalablement l’aspect « Rejets aqueux ». De même les échelles de cotation pour le critère gravité sont adaptées à la nature du mode de fonctionnement (normal ou accidentel par exemple) ou au niveau de l’arborescence concerné. Dans ce derniers cas la cotation de la gravité peut être simplement la résultante d’une sélection simple dans une liste ou d’une approche matricielle.

La cotation des impacts est ensuite obtenue par le produit de ces 3 critères et non par une sommation (c’est un choix que nous avons fait). Les impacts jugés significatifs ne peuvent pas être modifiés, quels que soient les droits d’accès de l’utilisateur. Certains impacts peuvent devenir significatifs dès lors que certains niveaux de cotation sont atteints : par exemple pour le critère d’acceptabilité, la sélection des niveaux les plus sensibles définit automatiquement l’impact comme significatif quand bien même sa cotation brute est inférieure au seuil prédéfini.

L’analyse des risques au poste de travail

ARKEMA disposait déjà d’un outil d’évaluation des risques professionnels déployé en France et aux USA. Sa principale limite était liée à son impossibilité de gérer des bibliothèques centrales : chaque usine devait gérer ses données localement et, par le fait, pouvait s’écarter des pratiques corporate. En phase de consultation, TDC Sécurité - TEEXMA® for OHS a été mis en concurrence, principalement avec des outils informatiques américains. Il a remporté le marché en raison de sa souplesse à prendre en compte la méthodologie et les logiques de travail du groupe qui avait déjà acquis une culture internationale importante en matière d’évaluation des risques professionnels.

Cette évaluation des risques professionnels est par sa nature même extrêmement éclatée. Examiner des risques comme les expositions au bruit, les chutes de hauteur, les dangers des machines, les inhalations de vapeurs, les gestes répétitifs et les risques de blessure dans un même environnement était un défi encore plus grand pour le concepteur de logiciel que nous ne l’avions imaginé.

La force de cohésion s’impose comme un atout absolument majeur. Il n’était pas envisageable que les risques chimiques ou d’accidents soient traités différemment. Et quand un tableau ou un rapport est développé pour les besoins particuliers d’un continent, il est rapidement examiné par les autres qui en découvrent la pertinence. Les spécificités locales sont souvent présentées comme telles par méconnaissance des réalités qu’elles recèlent. Les rapports développés par les Français pour répondre au Document Unique ont été très appréciés aux USA qui n’avaient pas envisagé de mettre un tel soin à présenter les résultats de l’évaluation à l’ensemble du personnel.

L’outil informatique s’est avéré fédérateur des pratiques, plus efficacement que toute autre action managériale : bibliothèque de valeurs limites, de risques, de mesure de maitrise commune, tableaux de travail identiques partout, accès aux études des usines sœurs, langage technique commun, tout concourt à stimuler les usines pour que l’évaluation des risques professionnels soit une véritable incitation à la prévention, et surtout pas un exercice formel.

Les derniers produits des risques professionnels