Dry january : un mouvement contre la surconsommation d’alcool !

personnel en formation sur les risques liés à l'alcoolSouhaitez-vous sensibiliser vos salariés sur les risques liés à la prise d’alcool ? Découvrez le dry january, la solution pour une prévention réussie.

Sensibiliser ses salariés à l’alcoolisme pendant le dry january

Le souci de prévenir les risques professionnels qui découlent essentiellement des conduites addictives de certains salariés a suscité l’envie d’instaurer un mois de travail sans alcool, le dry january. Comment amener ses salariés à responsabiliser leur consommation d’alcool pendant ce mois sans pour autant leur donner l’impression de les inciter à une abstinence totale ? Découvrez ce qu’est le défi de janvier et ses impacts sur vos intérêts économiques.

À quoi doit-on l’instauration du mois sec ?

Il est plus qu’évident que sur le long terme l’alcool a un effet négatif sur la santé, car selon Santé Publique France, la prise excessive d’alcool causerait près de 49 000 décès annuels. Ainsi, pour sensibiliser ses salariés sur ces risques sanitaires et aussi professionnels, le dry january intervient en tant que solution préventive du taux d’accidents sur les lieux de travail, les routes et bien plus encore.

En effet, les salariés qui consomment plus de 2 verres d’alcool par jour sont ceux-là mêmes qui exposent l’entreprise à une désorganisation interne se manifestant généralement par :

  • Des arrêts de travail et de la production ;
  • Une désynchronisation des heures de travail ;
  • Une fragilisation des services de la production ;
  • Une déstabilisation des équipes de travail ou de l’économie de l’entreprise.

Pour aider les entreprises à améliorer la santé au travail de leurs salariés, le dry january a été mis en place comme perspective de prévention. De quoi s’agit-il concrètement ?

Qu’est-ce que le mois sans alcool ?

Il s’agit d’un mouvement lancé par l’association britannique Alcohol Change UK en 2013. Il consiste à encourager les employés à ne prendre aucune goutte d’alcool durant le mois de janvier pour leur permettre non pas d’en cesser définitivement la consommation, mais d’interroger leur comportement face à l’alcool. Cette démarche s’inscrit dans une idée de permettre aux intéressés de se lancer un challenge ludique sans diaboliser l’alcool.

Avec l’arrivée du dry january, une étude réalisée à l’Université du Sussex par le Dr Richard de Visser a établi le bien-fondé du mois sans alcool en rapport avec l’amélioration de la santé des employés. À cet effet, elle a prouvé que le taux de cholestérol, les risques de tension artérielle et de diabète ont considérablement baissé ; point important pour le bien-être des salariés.

Le défi lancé a permis à certaines personnes de :

  • Mieux se sentir dans leur peau ;
  • Prendre le dessus sur leur consommation d’alcool ;
  • Réduire leur masse corporelle ;
  • Conclure à une indépendance grâce au dry january entre l’alcool et leur bien-être profond ;
  • Être plus énergique et plus efficace au sport ;
  • Améliorer leur concentration et leur résistance aux virus.

Le simple fait de suspendre la prise d’alcool pendant un mois conduit à une modération et à une prise de conscience de la part des consommateurs. Mais comment mettre en place une action à l’interne pour sensibiliser ses salariés sur les risques d’une surconsommation ?

Adopter des leviers d’action pour prévenir l’alcoolisme en entreprise

gobelet doseur avec texte l'alcool ça se dosePour commencer, il est important que le défi du dry january soit lancé à l’interne pour motiver les collaborateurs à l’atteinte d’objectifs collectifs. À cet effet, il peut être judicieux de mettre en place une campagne de communication intérieure sur les bienfaits d’un mois de janvier sec. Des animations à l’interne ou webinaire à distance pourront donner un coup d’envol au défi et permettre aux salariés de relever le challenge.

Il serait également avantageux pour l’employeur de créer un comité de pilotage au sein de l’entreprise qui sera chargé de conduire les actions du mois sans alcool. La création d’un groupe de prévention aidera aussi à la bonne marche du dry january. Il aura pour mission d’anticiper et de prévenir les addictions de certains salariés. Ce levier est le plus recommandé par le ministère du Travail.

Pour obtenir de bons résultats, vous pouvez y associer les acteurs de santé ainsi que les membres du Comité Social et Économique. Le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUER) peut également être adapté aux actions de prévention pour permettre à tous de se questionner sur les risques d’une addiction à l’alcool.

Prévoir une stratégie interne de formation au respect du mois sans alcool

Cette action prend en compte la préparation de l’arrivée du dry january. À cet effet, il est indispensable que l’employeur instaure dans le règlement intérieur de l’entreprise des dispositions qui sanctionnent l’abus d’alcool au lieu de travail. Elles doivent pouvoir aborder les procédures de sanctions des salariés en état d’ivresse au travail, sans quoi il serait tenu responsable de la survenance de risques professionnels.

En tant qu’employeur, vous devez réaliser un bilan des actions menées dans ce sens. Pour ce faire, vous pouvez vous faire assister d’un expert qui saura vous aider à diagnostiquer l’état de votre politique de prévention. Il peut s’agir d’un conseiller en stratégies de dry january qui vous accompagnera dans la mise à jour de vos leviers d’action.

L’une ou l’autre de ces actions font partie intégrante des démarches préventives des addictions à l’alcool au travail ayant d’ailleurs prouvé leur efficacité dans plusieurs entreprises et collectivités, car leur impact sur le comportement des salariés est de plus en plus grandissant. Aborder l’addiction à l’alcool grâce au dry january est devenu un sujet sans tabou au sein des entreprises.

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