COP27 : du paradoxe d'accepter de réparer les impacts du changement climatique sans s’attaquer à ses causes

La COP27 sur le climat, qui s'est achevée ce week-end à Charm el-Cheikh, en Egypte, laisse un goût amer. Si elle a effectivement avancé au-delà des espérances sur les pertes et dommages, en créant un fonds dédié, elle a en revanche échoué à s'attaquer aux principales causes du changement climatique, les énergies fossiles. Sous la pression intense des lobbyistes et des États pétroliers et gaziers.

La COP27, qui s’est achevée au petit matin dimanche 20 novembre, a créé la surprise en lançant un fond sur les pertes et dommages, ces dégâts irréversibles causés par le dérèglement climatique. Une demande que portaient les pays du Sud depuis trente ans, mais qui avait toujours été rejetée par les pays du Nord. Ces-derniers ont donc largement infléchi leur position à Charm el-Cheikh en acceptant de mettre la main à la poche. Et les sommes nécessaires s’annoncent colossales puisque les coûts des pertes et dommages sont estimés entre 290 et 580 milliards de dollars par an dans les pays en développement d’ici à 2030, et jusqu’à 1700 milliards en 2050. Lire la suite de l'article...

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