Le burn-out, ou « syndrome d'épuisement professionnel », concerne, comme son nom l'indique, le monde du travail, bien qu'il ait été récemment élargie à d'autres sphères privées (burn-out parental par exemple). De manière générale, il survient lorsque le travailleur, quelque soit son statut social, ressent un écart trop conséquent entre ses attentes professionnelles initiales et la réalité du terrain.
A l'époque de sa genèse, dans les années 60-70, le syndrome d'épuisement professionnel concernait davantage les professions qui étaient en contact direct avec la souffrance des gens (personnel hospitalier, enseignement, force de l'ordre...). Nous pouvons aujourd'hui élargir cette notion, compétitivité et course au rendement obligent, à toutes les professions qui sont concernées par une forte intensité quant à la charge de travail, un manque d'autonomie, un fort investissement de la part du salarié qui estime ne pas être reconnu à sa juste valeur ou encore une atteinte des valeurs personnelles face aux exigences professionnelles entre autres.
Souvent mal considéré mais aussi mal diagnostiqué, le burn-out n'est pas une maladie, ni une dépression. Il ne faut cependant pas prendre ce processus de dégradation, tant physique que psychologique, à la légère : plus tôt il est pris en charge et mieux il peut être soigné. Un psychologue du travail sera apte à repérer les symptômes associés (tension nerveuse, trouble du sommeil, tension musculaire et bien d'autres) compte tenu de votre situation professionnelle, et à vous aider à guérir en vous donnant des conseils adaptés à votre situation. Même si le DUERP (Document Unique d'Evaluation des Risques Professionnels) recense à présent les risques psychologiques au travail, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant une vraie reconnaissance et acceptation du burn-out. Lire la suite de l'article...
Auteur : Pauline George, Psychologue du travail.
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