Sécurité des objets connectés : attaquer pour mieux se défendre

En 2015, deux chercheurs ont trouvé une vulnérabilité qui permettait de prendre le contrôle à distance d’une Jeep Cherokee, y compris son système de direction et de freinage. Cette découverte avait entraîné un retrait du marché de 1,4 million de véhicules.

En 2020, NCC Group a réalisé une analyse de sécurité approfondie sur onze modèles de sonnette sans fil, produits par des géants du numérique tels que Ring (filiale d’Amazon), Vivint et Remo. Ils ont montré que diverses vulnérabilités permettaient de s’insérer dans le réseau de votre maison ou de vous espionner. Cette enquête a donné lieu à un dépôt de plainte contre Amazon pour « protections insuffisantes » contre le piratage.

Le marché des appareils connectés n’a cessé de croître ces dernières années. À l’hôpital par exemple, des thermomètres connectés surveillent la température des réfrigérateurs pour que les médicaments soient conservés dans des conditions convenables. Au quotidien, ampoules et balances connectées arrivent dans les logements, montres connectées à nos poignets, et aides aux manœuvres de stationnement dans nos véhicules.

Ces objets connectés constituent ensemble ce qu’on appelle l’« internet des objets » (soit « Internet of Things » ou « IoT », en anglais). Ils sont devenus une véritable aire de jeu pour les attaquants. Au moins 20 % des organisations ont subi une attaque en lien avec des dispositifs IoT entre 2015 et 2018 dans le monde. Par conséquent, sécuriser ces appareils, de plus en plus fréquents dans nos vies, est un enjeu primordial. Face à ces menaces, les entreprises et la recherche sont forcées d’adopter une stratégie basée sur l’attaque. Lire la suite de l'article...

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