Protection auditive, pas question de faire la sourde oreille !

Depuis la mise en application du nouveau règlement EPI, les protections auditives sont classées en catégorie 3. Un changement qui confirme que les risques liés au bruit sont grands et qu’il est donc indispensable de se protéger efficacement. Le choix de ces équipements de protection doit être minutieux parmi des produits répondant parfaitement à la réglementation en vigueur. "Soyez tout ouïe", on vous dit tout sur la protection auditive... Un dossier qui devrait vous mettre la puce à l’oreille !

Dans certains environnements de travail, le bruit peut représenter une nuisance majeure et peut provoquer de la fatigue ou du stress, mais aussi des atteintes auditives, qui peuvent mener jusqu’à la surdité. Le bruit est également une nuisance pour la concentration et favorise la survenue d’accidents du travail.

L'étude "Coût social des nuisances sonores", réalisée pour le Conseil National du Bruit et l'ADEME, révèle que le coût de l’exposition au bruit en milieu professionnel, en France, est estimé à 19,2 milliards d’euros.

Le coût sur la santé du bruit des transports s’élève à 11,5 milliards d’euros par an en France, dont 89% induit par le trafic routier. Les troubles du sommeil représentent l’impact le plus fort (54% du coût total sur la santé), devant la gêne (40%) et les maladies cardiovasculaires (6%). Il est à noter que les effets du bruit en termes de maladies cardiovasculaires se sont limités à la quantification des impacts de l’exposition au bruit routier, ce qui est un facteur de sous-estimation probablement important.

Sachant que ces chiffres ne prennent pas en compte la perte de productivité dans le secteur industriel.

Le bruit, un risque à bien mesurer

Dans la protection auditive, tout commence par la notion de "bruit".

Le son est une vibration qui se propage dans un milieu sous la forme d’une onde.

Quant au bruit, il désigne les sons qui ont un effet contraignant sur l’environnement ou nocif pour la santé.

Rappelons qu’un son se caractérise par différentes données physiques :

  • La fréquence, mesurée en hertz (Hz), détermine le nombre de vibrations par seconde et permet de qualifier les sons graves (fréquence faible) et les sons aigus (fréquence élevée). Le champ auditif de l’homme s’étend de 20 Hz à 20 000 Hz.
  • L’intensité, exprimée en décibel (dB), est l’amplitude du niveau de pression sonore.
  • La durée, qui détermine la longueur du son, peut se qualifier en 3 types : les sons continus (chute d’eau), intermittents ou impulsionnels (déflagration d’une arme à feu).


 

Nos oreilles sont constamment soumises à des stimulations et les dommages causés par le bruit sont irréversibles. Or la plupart des personnes ne sont pas conscientes des dégâts que le bruit provoque sur leur organisme.

Pour évaluer le risque lié au bruit, il faut connaître l’intensité. Le seuil d’inconfort auditif est à environ 90dB et le seuil de douleur auditive est à 115 dB. Il faut donc procéder à un mesurage avec un sonomètre et établir, si besoin, une cartographie du bruit. Ainsi, le risque lié au bruit sera bien identifié.

Des millions de salariés sont exposés quotidiennement au bruit sur leur lieu de travail, à des niveaux sonores qui représentent un risque de "surdité professionnelle". Or les premiers symptômes de la surdité professionnelle ne sont pas immédiats, ils n'apparaissent qu'après plusieurs années d'exposition.

De plus, il existe aussi des effets extra-auditifs liés au bruit : effets physiques (contraction de l'estomac, augmentation du rythme cardiaque), effets psychologiques (stress, anxiété, fatigue, etc.) et gêne sociale (isolement, irritabilité). Tous ces effets augmentant le risque d'accident au travail.

L'oreille est un organe complexe qu'il est important de préserver pour garantir notre sécurité. En effet, outil précieux pour communiquer, elle nous permet également d'identifier les dangers environnants.

La prévention des risques liés au bruit implique une protection individuelle, soumise à une réglementation qu'il faut prendre en compte et appliquer.

 

Précisions

La fatigue auditive, ça existe !

Ce n'est pas un mythe, les oreilles se fatiguent. En cas de bruit trop fort ou prolongé, surviennent des symptômes désagréables (bourdonnements, sensation d'oreilles bouchées). Tous les bruits à partir de 80 dB peuvent endommager les cellules ciliées et provoquer une fatigue auditive.

Le capital auditif ne se renouvelle pas.La fatigue auditive peut provoquer une surdité progressive et insidieuse si elle est trop répétitive.

Adopter les bons réflexes. Il faut reposer ses oreilles (durée recommandée environ égale à deux fois le temps d'exposition au bruit) et porter des protections auditives adaptées !

Lire la suite dans la revue SYNAmag.

 

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Réactions...

PROTAC le :

Article très intéressant ! Comme vous le mentionnez dans l'article, la perte d'audition est définitive, de ce fait, il convient pour chacun d'être extrêmement attentif aux différentes nuisances sonores qui l'entourent. En milieu bruyant, l'idéal serait encore de porter en permanence ses protections auditives pour garantir une sécurité optimale. 

Quoi de mieux pour cela que des protections auditives moulés spécialement selon la forme de votre oreille pour un confort " sur-mesure ".

AUDITECH Innovations le :

Pas de fatalité à la perte d'audition, le port d'EPI adapté est la seule solution. De même que pour la protection anti-COVID19, le port du masque est la première mesure à prendre pour ce danger invisible, l'EPI antibruit est la première des protections à prendre contre cette maladie invisible qu'est le bruit.
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