Porter ou pas une ceinture lombaire ? Des chercheurs s’intéressent aux effets psychologiques et biomécaniques

Les douleurs au dos se classent au premier rang mondial des causes d’incapacité. On sait par ailleurs que le temps exerce une influence fondamentale dans le développement de la douleur persistante et de l’incapacité au travail. Au cours de la transition entre les phases aiguë et chronique de la lombalgie, les aspects psychosociaux prennent de plus en plus d’importance.

Une récente revue de la littérature confirme à nouveau que le retour au travail est bon pour le rétablissement, alors qu’une période prolongée sans emploi a l’effet opposé. Une exposition graduelle au travail permettrait d’éviter de nuire à des dimensions psychologiques et sociales du travailleur, comme l’estime de soi et le sens identitaire, et de maintenir ou de retrouver les capacités physiques nécessaires à la réappropriation rapide de son rôle dans l’entreprise. Or, certains travailleurs, intervenants de la santé et employeurs craignent un retour au travail trop hâtif à cause de leurs propres peurs associées à la douleur ou aux mouvements. Il est pourtant aujourd’hui reconnu que les travailleurs à qui l’on recommande de demeurer actifs, tant que la douleur le permet, ont un risque de rechute moins élevé que ceux qui se voient prescrire du repos jusqu’à la disparition des symptômes. Lire la suite de l'article...

Les derniers produits des risques professionnels

Réagissez en laissant votre commentaire !