Lubrizol : la vigilance s'impose sur l'eau et les produits alimentaires

La préfecture a mis en ligne les premières expertises de l'Anses et de l'Ineris sur les substances présentes lors de l'incendie de l'usine et sur les polluants émis. Une faible production de dioxine est possible. La vigilance s'impose aussi sur l'eau.

La préfecture de Seine-Maritime a mis en ligne le 9 octobre les premiers avis de l'Anses et de l'Ineris sur l'évaluation des conséquences de l'incendie de l'usine Lubrizol. Ces résultats permettent d'avoir une première analyse des 5 262 tonnes de produits brûlés lors du sinistre et des contaminants susceptibles de s'être formés lors de la combustion.

Cette analyse est établie à partir de la liste des produits et des fiches de données de sécurité (FDS) communiqués aux autorités par l'exploitant et rendues publiques le 1er octobre. « Les informations des fiches de sécurité sont précieuses mais n'ont pas une exhaustivité absolue car, en-dessous de certaines teneurs, des substances n'ont pas à être identifiées, et il en va de même d'aspects émergents comme une teneur éventuelle en nano-éléments », prévient l'Ineris. D'autre part, l'analyse ne prend pas en compte les produits brûlés dans les entrepôts voisins appartenant à l'entreprise Normandie Logistique, qui stockait plus de 9 000 tonnes de matières diverses. Lire la suite de l'article...

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