La technologie Motion Capture veut limiter les risques de TMS

Première maladie professionnelle, les TMS ne sont pas forcément une fatalité. Pour limiter les risques, des entreprises développent des solutions recourant à des capteurs sans fil qui consistent à analyser les mouvements afin de détecter les efforts réalisés par les opérateurs pour effectuer leurs tâches et mieux adapter alors les postes de travail.

Lombalgies, cervicalgies, tendinites et autres troubles musculosquelettiques (TMS) représentent 87 % des arrêts maladies pour un coût d’un milliard d’euros à l’Assurance maladie-risques professionnels (AMRP). Responsable de 10 millions de journées perdues en 2018, ces affections périarticulaires ont vu leur nombre augmenter de 60 % au cours des 10 dernières années. Tous les secteurs d’activité sont concernés par ces maladies qui touchent principalement les muscles, tendons, nerfs et ligament des membres supérieurs. A savoir, les épaules, le dos et le canal carpien. Les membres inférieurs, principalement les genoux, sont aussi concernés mais dans une moindre mesure. Selon l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), les TMS sont le résultat d’un déséquilibre entre les sollicitations biomécaniques et les capacités fonctionnelles de l’opérateur. Ces dernières dépendent de l’âge, du sexe, de l’état physiologique et psychologique et des antécédents personnels. « Lorsque ces sollicitations sont supérieures aux capacités fonctionnelles, la probabilité de survenue d’un TMS est majorée. A l’inverse, si ces sollicitations sont inférieures, alors le risque de TMS est faible », indique les chercheurs du Laboratoire de biomécanique et d’ergonomie de l’INRS. Lire la suite de l'article...

 

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