Hommage à ceux qui affrontent la mort pour nous garder en vie !

Classé dans la catégorie : Général

Ce qu'il faut rappeler, c'est qu'ils acceptèrent ce risque professionnel parce qu'ils croyaient en une mission d'intérêt général.

Après le décès de deux pompiers, Simon Cartannaz et Nathanaël Josselin, samedi dernier dans une explosion à Paris, ainsi que celui d'Audrey Michelon et Baptisite Chirié dans un crash aérien la semaine dernière, Eric Delbecque rappelle la beauté des valeurs pour lesquelles des gens se sacrifient encore en France.

Le premier quart du XXIe siècle se profile lentement à l'horizon: il n'est pas simple d'y faire l'apologie de l'engagement au service des autres… Pourtant, beaucoup d'hommes et de femmes se posent la question de l'implication au profit de la sécurité de nos compatriotes. Ils acceptent de prendre le risque d'offrir leur vie pour aller au bout de cette mission. Le Colonel Arnaud Beltrame avait fait ce sacrifice ultime. Deux sapeurs-pompiers firent le même choix samedi à Paris, rue de Trévise: ne pas placer leur propre vie au centre de leur existence, subordonner leur préservation à celle d'autrui. Le caporal-chef Simon Cartannaz et le première classe Nathanaël Josselin n'avaient pas trente ans… L'immense douleur de leur absence va obséder les cœurs de leurs familles et de leurs amis, de tous leurs proches.

Dans un temps rétif au «nous» et qui s'enferme plus volontiers dans le «je», celui de Narcisse et non celui de l'individualisme humaniste, il devient difficile de justifier le chemin de l'engagement au service d'une nation et de ses citoyens. La question mérite aujourd'hui d'être posée: pourquoi faire abstraction de soi, ou tout au moins accepter une terrible incertitude et placer les autres au cœur de ses préoccupations, au péril de sa vie? Sans doute parce que se dévouer s'avère l'une des raisons majeures qui rend notre existence digne d'être vécue. Lire la suite de l'article...

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