Problème : des effets délétères observés dans des tests sur des animaux peuvent être ignorés avec ces méthodes.
- Ainsi, des tumeurs mises en évidence sur des animaux peuvent être classées comme ’non pertinentes pour l’homme’,
- des résidus de pesticides dangereux dans l’eau peuvent être classés comme acceptables,
- la mort de 50% de populations d’insectes et d’abeilles non ciblées après des pulvérisations considérée également comme acceptable
- et les exigences pour la protection de la vie aquatique affaiblies.
Ces méthodes sont conçues pour éviter l’interdiction de pesticides dangereux et ont pour conséquences d’affaiblir la protection du public et de l’environnement.
L’industrie, notamment l’International Life Sciences Institutes (ILSI) – un groupe de lobby de l’industrie – a non seulement conçu ces méthodes mais est également parvenue à infiltrer, dans 75% des cas étudiés dans ce rapport, les panels d’experts comme ceux de l’Agence de sécurité sanitaire européenne ( EFSA) et de l’Organisation Mondiale de la Santé ( OMS) pour que leurs méthodes soient adoptées. L’OMS et l’EFSA n’ont pas mis fin à cette infiltration de l’industrie et ont maintenu cette situation de conflits d’intérêt.
De même les régulateurs n’ont pas mis assez de distance entre eux et l’industrie. Dans 50% des cas étudiés, les régulateurs et l’EFSA ont tenu des réunions en tête à tête avec l’industrie au sujet des méthodes d’évaluation, en l’absence de toute autre partie prenante ! Lire la suite de l'article...
Auteur : Générations Futures.
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