Compenser la destruction de la nature : les entreprises à la peine

La "loi Biodiversité" impose aux entreprises d'éviter, de réduire, et le cas échéant, de compenser leurs activités polluantes par l'achat de site naturels, la réhabilitation d'espèces ou la préservation d'écosystèmes fragiles. Mais ce texte est difficile à appliquer en raison d'une législation floue, d'un manque d'opérateurs pour répondre aux demandes des entreprises et d'une absence de contrôle de l'État.

Peu connue, la "compensation biodiversité" est une obligation pour les maîtres d’ouvrage de compenser l’impact environnemental de leurs activités. Autoroutes, installations industrielles, lignes de train… Autant de zones bétonnées qui portent atteinte à l'environnement. En 2014, le ministère de l’Environnement estimait que plus de trois quarts des habitats naturels rares étaient menacés en France.

Pour ralentir cette dégradation, la loi biodiversité votée en 2016 met en avant le concept "ERC" : éviter, réduire, compenser. "Ce principe implique d’éviter les atteintes à la biodiversité et aux services qu’elle fournit ; à défaut, d’en réduire la portée ; enfin, en dernier lieu, de compenser les atteintes qui n’ont pu être évitées ni réduites, en tenant compte des espèces, des habitats naturels et des fonctions écologiques affectées", explique Jean-David Abel, vice-président de France Nature Environnement. Lire la suite de l'article...

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