Les ondes électromagnétiques sous surveillance

Classé dans la catégorie : Général

Depuis le 1er janvier, les employeurs doivent protéger leurs salariés contre les risques dus aux champs électromagnétiques.

Dans la foulée, la ville de Paris va adopter une nouvelle charte qui abaissera de 30 % le seuil d'exposition aux ondes électromagnétiques dans les lieux fermés passant de 7 V/m à 5 V/m.

Dans la rue ou dans les bureaux, impossible aujourd'hui d'échapper aux ondes électromagnétiques, du fait de la multiplication des sources d'émission comme les antennes-relais, les smartphones et autres tablettes. A court terme, ce rayonnement peut se manifester par l'échauffement des tissus biologiques et la stimulation du système nerveux, indique une étude de l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS). Des chercheurs et des cancérologues, dont le professeur Dominique Belpomme, vont plus loin en accusant les ondes électromagnétiques d'être responsables de certains cancers. A ce jour, il n'existe pas de consensus scientifique concernant les effets à long terme dus à une exposition faible mais régulière aux ondes électromagnétiques. D'où la nécessite d'adopter le principe de précaution. C'est d'ailleurs ce que préconisent l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en se référant à son agence, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui a classé en 2014 les champs électromagnétiques produits par les téléphones portables dans la catégorie des cancérogènes possibles pour l’homme. Lire la suite de l'article...

 

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